domingo, 2 de marzo de 2008

Fierté de sa fac et érotisme

Comme Eliana, je m'excuse aussi de mes quelques jours d'absence cette semaine. Je ne faisais pas la queue pour entrer dans un concert, mais j'étais allé au ski avant qu'il n'y ait plus du tout de neige ;-)) Comme Iron Maiden, c'est des trucs qu'il faut pas louper.

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Après les innombrables chutes et les quelques jours sans accès à Internet, je réfléchissais à notre dernière rencontre en ligne et je voulais faire une petite parenthèse pour répondre à deux questions qui étaient restées dans l'air mardi.

Hélène nous avait demandé si effectivement, comme cela en avait l'air, les Colombiens se sentaient fiers de leur université. Les filles de la Libre nous avaient dit que pas trop, qu'elles avaient publié les photos plutôt pour nous montrer quelque chose. Je n'étais pas intervenu tout de suite parce que j'étais plutôt d'accord à ce moment-là.

Mais après j'ai commencé à me demander si nous, les gens de la Nacional, on ne se sentait pas fiers de notre fac. Et je me disais que oui. Je me sens fier de ma fac. Donc voilà, j'ai fait une petite recherche sur Internet, et j'ai retrouvé une de ces listes qui circulent par Internet (je l'avais moi-même reçue à un moment donné) depuis longtemps et qui essayent de décrire l'identité des gens de la "Nacho" (appellation affectueuse utilisée par les étudiants de la Nacional), la "meilleure université du monde" (sic). Qu'en serait-il de moi sans m'être allongé des après-midi toute entières sur l'herbe pour prendre le soleil, sans avoir participé aux manifs pour défendre l'éducation publique, sans les vendredis après-midi à la "Perola" à écouter les "conteurs"...

Alors oui, Hélène, certains ont un sens d'appartenance et d'identification très fort, dans certaines universités au moins...

Ça c'est le département des langues étrangères de ma fac, patrimoine national comme la plupart des bâtiments.

Et puis, la deuxième question m'est venu quand Sarah a parlé du salon de l'érotisme à Besançon. J'étais étonné de ne pas avoir de souvenirs de quelque chose de semblable à Bogotá. Et en fait, ça y existe bel et bien aussi. J'ai trouvé des sites qui parlent de la "Feria del sexo" et de la "Feria Expo Erotic". Pas si tabou que ça alors, moins ou plus qu'ici, j'en sais rien.

5 comentarios:

Sarah dijo...

Gracias Jorge... merci pour ta citation avec le salon de l'érotisme, après je vais passer pour quoi moi??!! héhéhé..
Bon plus sérieusement, j'ai oublié d'ajouter que même si il y a des salons dans ce genre en France, c'est encore mal vu en général... par exemple je sais que la mairie de Besançon fait toujours tout pour empêcher ce salon chaque année, et fait tout pour leur compliquer la tâche. Si bien que l'année dernière, le salon a eu lieu ailleurs, dans une autre ville.
Il faut dire que dans ce genre de salon, il y a des soirées un peu... enfin voilà quoi tout le monde m'a compris. Alors c'est pas forcément bien accepté par tout le monde.
Bon voilà sujet clos pour ma part ;-)

Sinon super la photo au ski ;-)

Jorge dijo...

Hmmm... Et moi qui me demandais si c'était tabou ou pas. On commence à avoir plus d'éléments de réponse. Il faudrait voir quel type de commentaire ferait Hélène...

Y las colombianas, ustedes se asomarían a una feria del sexo? Porque que conste que yo no inicié el tema, fueron ustedes...

hélène dijo...

pour ma part, je pense la même chose que Sarah. En effet on a des salons de l'érotisme, des boites échangistes, mais en général c'est plutot mal vu par la plupart des gens...

Eliana dijo...
Este comentario ha sido eliminado por el autor.
Jorge dijo...

Oui, en fait, ce que je voulais voir, c'était la façon dont vous en parliez. On sait bien que ça existe et en France et en Colombie. Mais Sarah avait l'air plutôt gênée, un commentaire a été effacé après publication (¿muy lanzado?) et pas de réaction des autres.

C'est pas que je sois morbide, c'est que je voulais tester un peu les réactions par rapport à la question soulevée mardi dernier dans Centra à propos du tabou qu'il peut encore y avoir en France et en Colombie quand on aborde de tels sujets...

À en croire vos réactions/absence de réaction et les précisions de Sarah, je dirais que c'est encore assez tabou dans les deux pays, un autre stéréotype à réviser, celui des Françaises et des Français libérés sexuellement qui abordent et vivent avec naturalité n'importe quel sujet concernant la sexualité.